Mais quelle colère ?

Ainsi, que tout homme soit prompt à écouter, lent à parler, lent à se mettre en colère, car la colère de l’homme n’accomplit pas la justice de Dieu.
Jacques 1.19-20

Marek Halter Opiniâtre défenseur des Droits de l’homme, l’écrivain juif Marek Halter a publié un petit ouvrage intitulé « Je me suis réveillé en colère ». Il y énumère bien des raisons de s’indigner. Jésus ne s’est-il pas indigné contre les marchands du Temple lorsqu’il alla à Jérusalem ? Quelle juste, quelle sainte et saine colère ! Et combien, aujourd’hui, plus que jamais, le comportement des hommes, les lois elles-mêmes, les injustices, les fraudes ou le désordre moral ne peuvent que soulever notre révolte indignée et/ou notre tristesse.
Pourtant, les auteurs bibliques ne nous invitent pas à sauter du lit dans la véhémence de la colère ; surtout si nous ne vivons pas seuls. Ils ne nous demandent pas davantage de nourrir les rancœurs. Paul n’écrivait-il pas : Si vous vous mettez en colère, ne péchez point. Que le soleil ne se couche pas sur votre irritation1 ? Bien au contraire, notre premier sentiment devrait être celui de la confiance. La journée en serait déjà plus sereine !
Alors, les informations qui ne manquent pas de susciter des réactions plus que légitimement indignées seraient autant d’occasions de nous confier en Dieu et de les lui présenter dans la prière.

Ivan Doulière

1 Éphésiens 4.26

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Lecture proposée : Évangile selon Matthieu, chapitre 21, versets 12 à 17.

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