Le soir de ce jour, qui était le premier de la semaine, les portes du lieu où se trouvaient les disciples étant fermées […], Jésus vint, se présenta au milieu d’eux…
Jean 20.19
Je n’avais pas plus de 5 ans, et mon frère, guère plus. Dans le jardin, il faisait un sermon. Les voisins souvent écoutaient derrière la haie. Mais je ne saurais oublier ce sermon-là, car sans cesse revenait cette expression exclamative : « Et la porte était fermée ! » Ce qui le frappait et me faisait partager son émerveillement, c’est que Jésus ait pu pénétrer dans un lieu dont les portes étaient fermées. Évidemment, ce pouvoir neuf du ressuscité maintenant nanti du corps glorieux n’a rien de banal. Mais il ne change pas grand-chose à notre présent.
Il est, par contre, une porte fermée qui devrait, non pas nous émerveiller, mais nous faire réfléchir à salut. C’est la porte de la salle des noces, dans la parabole des dix vierges. Cinq d’entre elles frappèrent en vain à la porte fermée, pour ne pas s’être préparées avec sérieux dans l’attente de l’époux.
La grâce de Dieu est offerte encore et encore. Mais il vient un temps où nous devrons nous avouer que c’est trop tard.
Si vous lisez cette méditation, c’est qu’il est encore temps. Attention, pourtant ! La patience du Dieu d’amour a ses limites. N’attendons pas que les portes se ferment.
Richard Doulière
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Lecture proposée : Évangile selon Matthieu, chapitre 25, versets 1 à 13.