Tu ne convoiteras rien de ce qui appartient à ton prochain…
Exode 20.17
Des enquêtes très sérieuses ont démontré que le sentiment de plaisir ne progresse pas avec l’élévation du niveau de vie. Au contraire, « en s’élevant, le niveau de vie entraîne l’augmentation du niveau d’envie » (G. Cesbron). L’envie est souvent alimentée par la comparaison de notre situation avec celle de nos “voisins” – et cela dépasse largement les seuls biens matériels. « Un tel est plus riche que moi, tel autre se fait plus d’amis, tel autre encore vaut plus que moi. » Jalouser les autres a vite fait de détruire notre joie de vivre et nous plonge dans l’insatisfaction. Alors préoccupés de nous-mêmes, nous ne voyons plus que ce que nous n’avons pas.
« Tu ne convoiteras pas » est le dernier des dix commandements que Dieu a donnés à son peuple. Et à vous et à moi, si nous voulons bien l’entendre. Comme les neuf autres, ce commandement n’est pas une entrave à notre liberté. Tout au contraire, c’est une parole libératrice, au travers de laquelle Dieu veut nous sortir de l’esclavage. Il nous dit par là : « Inutile de convoiter ! Moi, le Dieu tout-puissant, je te donne ce qui t’est nécessaire ».
Et l’apôtre Paul de s’écrier : Qui me libérera de l’emprise de ma nature pécheresse ? Dieu merci ! Il existe une issue ; Dieu lui-même m’a délivré par Jésus-Christ, notre Seigneur ! 1
José Frédérick
1 Romains 7.24-25
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Lecture proposée : Lettre à Tite, chapitre 3, versets 3 à 7.