Ingratitude humaine

Soyez reconnaissants.
Colossiens 3.15

Socrate, après une longue carrière de service, fut condamné à mourir en buvant de la ciguë ; Dante, qui avait essayé d’apaiser les querelles dans son pays, fut exilé ; Christophe Colomb fut rapatrié enchaîné du pays qu’il avait découvert et passa dans une extrême pauvreté les deux dernières années de sa vie dans le pays qu’il avait enrichi.
L’ingratitude semble être une caractéristique de la race humaine.
Un pieux pasteur tenait un registre de tous les malades qu’il avait visités durant vingt années dans sa paroisse. Les uns moururent pendant ce temps, mais un nombre considérable d’entre eux recouvrèrent la santé. Dans la perspective de leur mort, la plupart d’entre eux avaient promis de s’amender, de changer de vie et de se consacrer à Dieu. Parmi les deux mille qui figuraient sur le registre du pasteur, combien de ceux dont la santé s’est rétablie tinrent parole ? Deux ! Oui seulement deux personnes de toutes celles qui avaient été sur le point de mourir et avaient fait des promesses si elles recouvraient la santé. Deux, c’est-à-dire une sur mille. Les autres retournèrent à leur vie d’avant, leur indifférence et leurs péchés.
Dix lépreux avaient supplié Jésus : Maître, aie pitié de nous ! Il les a guéris. Un seul revint le remercier ; alors Jésus dit : Ils sont bien dix qui ont été guéris, n’est-ce pas ? Où sont donc les neuf autres ? Il ne s’est donc trouvé personne d’autre que cet étranger pour revenir louer Dieu ?1
Dieu récompense largement ceux qui sont fidèles. À cet homme reconnaissant, Jésus a encore dit : – Relève-toi, et va : parce que tu as eu foi en moi, tu es sauvé.

Alfred Kuen

1 Luc 17.17

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Lecture proposée : Livre de l’Ecclésiaste, chapitre 5, versets 1 à 6.

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