Prenez mon joug sur vous […] Mon joug est aisé et mon fardeau léger.
Matthieu 11.29-30
Avez-vous déjà vu deux bœufs travaillant ensemble sous le même joug ?
Ils sont solidaires dans l’effort par l’imposant morceau de bois fixé sur leurs nuques et solidement arrimé à leurs cornes. Ces jougs sont adaptés avec précision à chaque animal.
Un jeune bœuf qui n’a jamais travaillé sous le joug est mis avec un bœuf « d’expérience » avec qui il apprend comment fournir l’effort. Ensemble ils déploient leur énergie.
Au figuré, le mot joug évoque une dure contrainte matérielle ou morale.
En entendant Jésus inviter ceux qui sont fatigués et chargés à venir avec lui sous son joug pour porter un fardeau léger, cela m’interpelle. Cela va à l’encontre de notre logique habituelle.
Être avec Jésus sous le même joug m’apparaît réconfortant. Je suis tout près du Fils de Dieu. Si je ne sais comment aller de l’avant, il me le montre et tire le fardeau avec moi.
Alors oui, si je ploie sous un lourd fardeau, si je suis fatiguée et chargée, il est réconfortant de savoir que Jésus n’est pas celui qui me juge, mais celui qui me propose de marcher à côté de lui, sous le même joug. Il fera la grande part du travail de sorte que mon fardeau me paraîtra léger.
Pour marcher ainsi à côté de moi, Jésus est, comme il le dit, doux et humble de cœur. C’est encourageant.
Je vous invite à faire l’expérience d’une telle proximité avec Jésus.
Elfriede Eugène
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Lecture proposée : Évangile selon Matthieu, chapitre 11, versets 25 à 30.