Jésus leur dit alors : Rendez donc à César ce qui revient à César, et à Dieu ce qui revient à Dieu.
Matthieu 22.21
Les pharisiens, qui cherchent à prendre Jésus en défaut, lui demandent s’il est juste de payer l’impôt à l’empereur romain. Si Jésus répond oui, il peut alors passer aux yeux des Juifs pour un partisan de l’occupant. S’il répond non, il fait preuve d’insoumission envers l’autorité politique et donne motif à l’arrêter. En traitant d’hypocrites ses détracteurs, Jésus montre bien qu’il n’est pas dupe de leur manœuvre. Il leur demande ensuite de lui montrer la monnaie avec laquelle on paie l’impôt. Sur le denier, petite pièce en argent, qu’ils lui présentent, figure l’effigie de l’empereur, à cette époque Tibère, avec l’inscription « Tibère César Auguste Fils du Divin Auguste ». Cette inscription est une offense pour les Juifs du fait du culte dont l’empereur romain divinisé était l’objet.
Par sa réponse Jésus fait la part des choses entre l’autorité politique de César et l’obéissance civique qui lui est due, et la souveraineté de Dieu, véritable maître de la terre, le seul qui doit être adoré.
En tant que citoyen nous devons nous soumettre à nos autorités civiles et respecter les lois de notre pays. Cependant cette obéissance est seconde par rapport à l’obéissance que nous devons en tout premier à Dieu et à sa volonté, telle qu’elle s’exprime dans sa Parole.
Bernard Grebille
_______________
Lecture proposée : Évangile selon Matthieu, chapitre 22, versets 15 à 22.