Il lui répondit : En vérité, je te le dis, aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis.
Luc 23.43
Les paradis fiscaux sont considérés, pour ceux qui sont fortunés, comme des lieux de sécurité. Hors des frontières du pays de résidence de ses possesseurs, l’argent qui y est placé est à l’abri.
La Bible parle de notre vie comme d’un dépôt. Si toutes les richesses qui font notre vie sont ici-bas, elles risquent fort de se perdre. Un proverbe suisse dit que les chemises des morts n’ont pas de poches. Il sous-entend que nul ne pourra emporter quoi que ce soit de ce monde dans l’autre.
Jésus nous propose de placer le bien de notre vie dans un paradis sécurisé. Ce paradis se situe à un endroit inatteignable par les hommes. Le placement en ce lieu cependant ne peut être forcé. Il est volontaire. Ou je choisis de gérer moi-même mon existence, avec tous les risques de faillite que cela suppose. Ou je confie le dépôt de ma vie entre les mains du « divin banquier » qu’est Jésus. Il a payé le prix fort, dit la Bible, pour racheter l’affaire de chacun qui, souvent, va si mal.
On peut ici-bas tout prendre à celui qui croit en Jésus. Mais le plus important, son âme, est en sécurité totale. Au jour où il viendra toucher son gain, à la mort, le croyant aura une double surprise. Non seulement il retrouvera son capital, mais il touchera les dividendes que le divin banquier aura fait fructifier tout au long de sa vie.
En ce temps de crise, n’hésitez pas : faites le bon placement !
Gilles Georgel
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Lecture proposée : Évangile selon Luc, chapitre 12, versets 33 à 34.