Laissez-moi dix minutesĀ !

Aujourd’hui si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas votre cœur.
HƩbreux 4.7

Le jeune et malheureux prince EugĆØne Louis NapolĆ©on, fils unique de NapolĆ©on III, perdit la vie dans une guerre en Afrique, Ć  cause d’un instant de retard.
Il Ć©tait descendu de cheval pour se reposer un moment. L’officier qui l’accompagnait, connaissant le danger qu’il courait, le pressa de repartir. « Laissez-moi encore dix minutesĀ !Ā Ā» s’exclama le prince. Dans ce laps de temps, l’ennemi s’avanƧa en rampant et, d’un seul coup, frappa le prince Ć  mort.
Quand on porta cette affreuse nouvelle Ć  sa mĆØre, l’impĆ©ratrice EugĆ©nie, elle s’écriaĀ : « Encore ces malheureuses dix minutesĀ !Ā Ā» Puis elle raconta que, dans son enfance, le prince avait l’habitude de demander pour tout un renvoi de dix minutes.
L’envoyait-on se coucherĀ ?
– OhĀ ! encore dix minutesĀ !
Devait-il se leverĀ ?
– OhĀ ! encore dix minutesĀ !
Toujours et pour tout, dix minutes. Et ces dix dernières minutes réclamées lui coûtèrent la vie.1
Pourquoi reporter Ć  demain ce que l’on peut faire aujourd’huiĀ ? N’attendez plus pour accepter le pardon que Dieu vous offre, aujourd’hui encore, en JĆ©sus-ChristĀ ; car vous pourriez alors le regretter pendant toute l’éternitĆ©.

FrƩdƩric Travier

1 Cité par Tournesol, n°42, novembre 1964, éditions L.L.B.

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Lecture proposĆ©eĀ : Ɖvangile selon Luc, chapitre 19, versets 1 Ć  10.

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