Or, si le Christ n’est pas ressuscité, votre foi est une illusion, et vous êtes encore sous le poids de vos péchés.
1 Corinthiens 15.17
La résurrection nous assure du pardon de Dieu. Le pardon est un besoin humain fondamental, et aussi un merveilleux don de Dieu : voilà l’Évangile. John Stott cite la déclaration du directeur d’un grand hôpital psychiatrique anglais : « Demain, je pourrais renvoyer la moitié de mes patients s’ils pouvaient être assurés du pardon. »1 Car nous avons tous un cadavre ou deux au fond d’un placard – le souvenir de choses que nous avons pensées, dites ou faites, dont nous avons eu terriblement honte à un moment de notre vie. Notre conscience nous nargue, nous condamne et même nous tourmente.
Plusieurs fois Jésus a prononcé des paroles de pardon et de paix. Au cours du dernier repas avant son arrestation, il désigna le vin de la coupe comme le sang de l’alliance qui est répandu en faveur d’une multitude, pour le pardon des péchés.2
C’est ce que Jésus a dit. Mais comment savoir si Dieu a accepté sa mort à notre place en sacrifice parfait et suffisant pour nos péchés ? La réponse est que, sans la résurrection, sa mort serait une défaite. L’apôtre Paul voyait cela clairement : si Jésus n’est pas ressuscité, écrit-il, les apôtres seraient de faux témoins, les croyants ne seraient pas pardonnés et les chrétiens décédés seraient perdus. Mais le fait est que Christ a été ressuscité d’entre les morts. Dieu nous assure par là qu’il approuvait la mort de Jésus qui a porté le péché, et qu’il accorde gratuitement le plein pardon à ceux qui mettent leur confiance en lui.
Oui, la résurrection nous assure du pardon de Dieu.
François-Jean Martin
1 John Stott dans « Une année avec la Bible » 2 Matthieu 26.28
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Lecture proposée : 1ère lettre aux Corinthiens, chapitre 15, versets 12 à 20.