L’ami aime en tout temps et, dans le malheur, il se montre un frère.
Proverbes 17.17
Salomon a plus d’une fois dénoncé les faux amis. En particulier les amis du riche qui le quittent s’il devient pauvre. Nous en avons probablement rencontré plus d’un ! « Les amis, dit un proverbe anonyme, c’est comme les freins. C’est quand on en a besoin qu’on voit s’ils sont bons. »
« Quand on en a besoin… » Nous ajouterions : quand rien ne va, que nous sommes découragés, quand nous avons besoin d’être écoutés et compris, de recevoir une parole de pardon.
Et bien, l’ami dont parle le sage des Proverbes bibliques, le vrai ami, j’en ai plus d’un ; et ce n’est pas ma fortune qui aurait pu les attirer !
Mais le seul toujours disponible pour m’écouter, à qui je puisse m’adresser pour lui parler de n’importe quel problème ou déception, espérance ou désillusion, le seul à qui je puisse confesser n’importe quelle faiblesse, sûr d’être consolé et secouru, celui-là est unique. C’est Jésus. Bien sûr, vous l’avez compris, c’est Dieu lui-même venu, en Jésus, faire la démonstration de son amour illimité.
Il m’a parfois fait attendre, adressé des reproches. J’ai toujours dû reconnaître qu’il avait raison. Et c’est ainsi que j’ai pu progresser. Jamais il ne m’a déçu ni fait faux bond.
Je ne méritais sûrement pas un tel ami. Vous non plus ? Tant mieux, car, si vous vous savez indigne, vous êtes précisément de ceux auxquels il offre son amitié en même temps que sa grâce et son salut. Et cela, où vous êtes, et maintenant.
Richard Doulière
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Lecture proposée : Psaume 9, versets 10 et 11.