Et voici le signe qui vous le fera reconnaître : vous trouverez un bébé enveloppé de langes et couché dans une crèche.
Luc 2.12
Avez-vous l’habitude de « faire une crèche » au moment de Noël ? Peut-être pour les enfants ? On met les santons… L’ensemble est mignon. On oublie presque que la réalité était très peu confortable. Pas de berceau pour le nouveau-né : une crèche ou, selon les traductions du texte, une mangeoire. Pas de chambre pour Marie : elle et Joseph se trouvaient loin de chez eux pour un recensement. Et il n’y avait pas de place pour eux dans la maison où logeaient les voyageurs.1
Des conditions de naissance hors de l’ordinaire, même pour l’époque : la parole d’aujourd’hui adressée aux bergers leur présente comme un signe le fait de trouver un bébé couché dans une crèche. On entend parfois dire que Dieu est là-haut dans son ciel, loin de nos difficultés quotidiennes ! Mais quand Jésus, Dieu fait homme, est venu sur terre, il n’a pas choisi un palais ou un hôtel ****. Il est né dans une famille modeste, dans des conditions très simples. Les bergers sont les premiers à lui rendre visite. Quelque temps après, la famille doit s’exiler, se réfugier à l’étranger pour échapper au massacre des petits enfants ordonné par le roi Hérode. La vie du Christ sur terre n’a pas été remplie de confort et de facilité, mais a montré beaucoup d’humilité. Il est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie en rançon pour beaucoup.2
Marie Christine Fave
1 voir Luc 2.7 2 Marc 10.45
_______________
Lecture proposée : Évangile selon Luc, chapitre 2, versets 1 à 20.