Que je sache…

Éternel, dis-moi quel est le terme de ma vie […] que je sache combien je suis éphémère.
Psaume 39.5

Que ce soit Moïse au psaume 90 ou David au psaume 39, tous deux soulignent la nécessité de prendre conscience de ce que la vie a d’éphémère ou de fragile. Il est difficile de ne pas y penser avant d’aborder une année nouvelle. Même si nous ne sommes pas au nombre des plus robustes, elle pourrait être pour nous la dernière. On ne meurt pas seulement de vieillesse. Et le nombre de nos jours n’est pas en notre pouvoir. Qui de vous, disait Jésus, peut, par ses inquiétudes, ajouter une coudée à la durée de sa vie ?1
Bien compter nos jours, c’est d’abord savoir qu’ils sont comptés et prendre la décision d’utiliser au mieux ceux qui nous restent.
Et le meilleur usage que nous puissions en faire, c’est investir dans l’au-delà, dans ce qui ne passe pas, d’y mettre notre cœur, plutôt qu’à ce qui est passager : Ne vous amassez pas des trésors sur la terre […], mais amassez-vous des trésors dans le ciel où la teigne et la rouille ne détruisent point et où les voleurs ne percent ni ne dérobent.2
Ne pas courir le risque de gaspiller ce qui nous reste à vivre ici-bas, c’est prendre la résolution de vivre chaque jour pour Dieu, et d’accepter d’en chercher le sens auprès de lui et les directives dans sa Parole. Ce faisant, nous ne saurions être déçus.

Richard Doulière

1 Matthieu 6.27           2 Matthieu 6.19-20

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Lecture proposée : Psaume 90, versets 9 à 12.

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