Bien-aimé, je souhaite que tu prospères à tous égards et que tu sois en bonne santé, comme prospère ton âme.
3 Jean 2
Il est d’usage, au début d’une nouvelle année, de se souhaiter de bons vœux. Et souvent, celui qui ressort du lot est exprimé par cette petite phrase : « Et surtout bonne santé » ! En général, cela sous-entend que l’on espère que le bénéficiaire de cette aimable parole puisse ne pas être atteint dans son être physique. L’apôtre Jean quant à lui exprime le désir que la personne tout entière soit bénie sous le regard du Père céleste.
Il est vrai que si la santé dans le domaine physique est appréciable, se limiter à cette seule dimension de l’être demeure insuffisant. Car l’on sait bien que si l’esprit et l’âme humaine sont affectés par des épreuves, tout le corps en subit des conséquences à travers ce que l’on appelle les maladies psychiques. Les médecins estiment en effet qu’un fort pourcentage des maux qui nous atteignent n’est pas d’origine purement physiologique, mais que leur origine est à chercher dans notre “psyché” (âme).
Il serait donc primordial de pouvoir aspirer à une santé totale, celle qui va des pieds à la tête, mais aussi du cœur à l’esprit. Et se méfier un peu des santés de fer : c’est de là souvent que vient la rouille qui nous empêche de chercher en priorité une relation-communion avec Celui qui nous a donné la vie dans sa plénitude, ce médecin de l’âme, du corps et de l’esprit.
Guy Gentizon
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Lecture proposée : 1ère lettre aux Thessaloniciens, chapitre 5, versets 23 et 24.