Je ne crains aucun mal, car tu es avec moi : ta houlette et ton bâton me rassurent…
Psaume 23.4
Nous faisions une marche dans la forêt, le retour vers la voiture n’en finissait pas et commençait à me devenir pénible. Je « traînais la patte », je soufflais, je perdais l’équilibre sur le chemin rocailleux. La nuit commençait à venir et je n’en pouvais plus. À la fin j’ai crié à Dieu de me donner la force pour arriver au bout. Au moment où je commençais vraiment à faiblir, j’ai trouvé un bâton solide, droit et taillé pour moi (je suis grande). J’ai pu finir en m’appuyant sur lui, et je l’ai gardé en souvenir.
Le chemin était toujours aussi long, mais j’avais un appui, j’étais plus forte.
Cela m’a fait penser à Jésus, alors qu’il livrait sa dernière bataille sur le Mont des Oliviers1. Il savait ce qui l’attendait ; il aurait aimé l’éviter si possible. Mais il lui fallait aller jusqu’au bout. C’est alors qu’un ange lui apparut pour le fortifier. Ouf ! aurait-on pu dire. Mais non, l’angoisse le saisit et sa prière se fit encore plus intense. L’intervention de l’ange ne fut-elle donc pas efficace ? Si ! l’ange l’avait fortifié. Mais le but fixé par Dieu n’avait pas changé : aller jusqu’à la croix.
Souvent lorsque nous traversons une période difficile nous prions Dieu, nous aimerions en être délivrés. Si Dieu nous fait traverser cette épreuve, sachons que, si nous sollicitons son aide, il nous l’accorde. Nous ne la voyons peut-être pas, mais sans elle, le chemin aurait certainement été plus difficile.
Danièle Delépine
1 voir la Lecture proposée
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Lecture proposée : Évangile selon Luc, chapitre 22, versets 39 à 45.