Un seul remporte le prix.
1 Corinthiens 9.24
C’est bien d’être à la retraite. J’ai pu ainsi en toute bonne conscience suivre un certain nombre d’épreuves sportives des J.O. de Londres. J’ai découvert à cette occasion les règles de certaines disciplines que je ne connaissais pas. Au fur et à mesure que les épreuves se déroulaient, la tension devenait de plus en plus forte : huitièmes, quarts de finale, demi-finales, puis enfin la finale ! Pour le vainqueur, un double honneur : le drapeau hissé au sommet du mât et l’hymne de son pays joué devant tous ! Spectateurs et téléspectateurs partageaient alors la joie ou la déception de leurs favoris.
J’ai eu le privilège d’assister aux J.O. d’hiver de Grenoble à la remise des médailles d’or à Jean-Claude Killy et Guy Périllat dans le grand hall de la patinoire. Un moment solennel et émouvant. Qui de nos jeunes, aujourd’hui, se souvient de ces champions qui, en leur temps, ont enthousiasmé des foules ? Qui, parmi eux, pourrait dire quelles étaient les disciplines dans lesquelles ils concourraient ? Pourtant ces champions s’étaient imposé de nombreux renoncements pour envisager le sacre suprême, la médaille d’or.
L’apôtre Paul nous parle de ces couronnes corruptibles1 qu’un seul peut remporter. Mais en opposition il parle aussi d’une autre couronne qui, elle, est incorruptible. Il précise à Timothée que c’est la couronne de justice2, celle que Dieu accordera à tous ceux qui auront aimé sa venue.
La recevrez-vous ?
Jack Mouyon
1 ou périssable : dans l’Antiquité, le prix était une couronne de laurier 2 2 Timothée 4.8
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Lecture proposée : 2ème lettre à Timothée, chapitre 4, versets 1 à 9.