C’est que tu as du prix à mes yeux, tu comptes beaucoup pour moi et je t’aime.
Ésaïe 43.4
En avril 2012, le corps momifié d’un retraité décédé a été retrouvé à son domicile à Nice. Tous les indices découverts dans l’appartement laissent penser que la mort remontait à 20081.
Durant tout ce temps – et sans doute avant son décès également – il n’a manqué à personne. Nul ne s’est inquiété ou même étonné de ne plus le voir ni le croiser. Et ceci, non dans un “trou” perdu au fin fond de la jungle, mais dans une de nos plus belles villes où nombre de retraités qui en ont les moyens se retirent attirés par la qualité de vie.
Dur de constater que nul ne se soucie de vous et que vous ne manquez à personne.
Même si tous reconnaissent que les liens sociaux se sont distendus, peu heureusement en arrivent à connaître un tel état d’abandon. Mais, si l’un des lecteurs de ce feuillet devait expérimenter la même solitude, la même indifférence de la part de son entourage, qu’il sache que quelqu’un se préoccupe véritablement de son sort. Quelqu’un qui veut partager avec chacun de nous son amitié et offrir son aide. Ce quelqu’un est tout simplement le Dieu de l’univers qui a les yeux sur chacune de ses créatures. Et il n’attend qu’un signe de leur part pour se manifester, tel un vis-à-vis attentionné.
Claude Siefert
1 Dernières Nouvelles d’Alsace du 4.4.2012
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Lecture proposée : Évangile selon Luc, chapitre 15, versets 1 à 7.