(Christ) nous a aimés et a livré lui-même sa vie à Dieu pour nous comme une offrande et un sacrifice dont le parfum plaît à Dieu.
Éphésiens 5.2
Voilà une expression populaire plutôt désuète. La sainteté donne-t-elle une odeur spéciale ? Quand j’étais enfant, j’avais remarqué que les vieilles dames qui assistaient pieusement à l’office avaient une odeur particulière qui imprégnait leurs habits du dimanche, celle de la naphtaline ! Mais ce n’était pas l’odeur de sainteté…
En fait cette expression trouve son origine dans les sacrifices qu’offraient les Juifs dans le temple de Jérusalem, pour restaurer la communion avec Dieu, rompue par leurs péchés. Une chèvre sans défaut était égorgée et sa graisse brûlée sur l’autel pour que l’odeur du sacrifice apaise l’Éternel.1 Pour montrer que Dieu accueillait favorablement ce sacrifice de repentance, on disait qu’il en appréciait la fumée odorante, façon bien humaine de dire que Dieu accordait son pardon.
Aujourd’hui, pour rentrer en grâce auprès de Dieu, pour « être en odeur de sainteté » devant lui, nous n’avons rien à faire si ce n’est de croire que Jésus, en mourant sur la croix à notre place, est le véritable et parfait sacrifice, qui satisfait pleinement la justice de Dieu à notre égard. Si nous confessons sincèrement nos péchés, il nous pardonne parce que son Fils, par amour, a payé le prix à notre place.
Bernard Grebille
1 Lévitique 4.31
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Lecture proposée : 1ère lettre de Jean, ch. 1, v. 8 à ch. 2, v. 2.