En priant, ne multipliez pas de vaines paroles comme les païens.
Matthieu 6.7
Depuis plusieurs jours, à midi, un clochard vient dans le temple, reste 2 minutes devant la croix, puis ressort. Un jour, le gardien l’apostrophe :
– Dites, que cherchez-vous ici tous les jours ?
– Je viens juste prier.
– Pas possible ! Vous ne restez pas longtemps !
– Ben, j’ ne sais pas faire des longues prières, je me contente de dire : « Jésus, c’est Simon », je reste une petite minute en silence et je m’en vais.
Plus tard, Simon est renversé par une voiture. Gravement touché, il est admis à l’hôpital, dans une salle commune, où ça rouspète tout le temps. Une ambiance désastreuse !…
Mais depuis la venue de Simon, progressivement, ça se calme. Un jour une infirmière stupéfaite entend des éclats de rire. Elle s’aperçoit que les malades s’encouragent mutuellement.
– Que vous arrive-t-il ? Avant c’était une salle impossible. Et maintenant…
– C’est la faute à Simon. C’est un des plus mal en point, mais il ne se plaint jamais. Il plaisante, il nous encourage…
L’infirmière s’approche du lit de Simon :
– Vous êtes un miracle ! C’est quoi votre truc ?
– Ô ben, je n’ai aucun mérite, c’est grâce à mon visiteur. Il vient me rendre joyeux chaque jour !
– Mais vous n’avez jamais de visiteur ! Alors quand vient-il vous voir, ce visiteur ?
– Eh ben, chaque jour à midi, il est là près de mon lit, il me dit : « Simon, c’est Jésus. »
Vous aussi si vous invitez Jésus, il s’approchera de vous. Chaque jour, qui que vous soyez, où que vous soyez, où que vous en soyez !
Gérard Peilhon
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Lecture proposée : Psaume 20, versets 5 à 8.