Il les aima jusqu’à la fin.
Jean 13.1
Le gouverneur général Mardour était un véritable héros. Lorsqu’il apprit que sa femme était malade, il déménagea du centre des États-Unis vers la côte méridionale, en espérant que cela l’aiderait à guérir. Un jour, des autorités vinrent le trouver et lui annoncèrent : « Général, votre femme est lépreuse et nous sommes obligés de l’éloigner de vous ». Le vieux général commença à trembler, puis il embrassa sa femme et dit : « Depuis longtemps, je me doutais qu’elle était peut-être lépreuse. Je savais que vous le découvririez un jour. Mais, Messieurs, moi aussi j’ai la lèpre et, bien entendu, si vous la prenez, il faudra aussi me prendre ». C’était une affaire compliquée. Les autorités sanitaires l’examinèrent et conclurent : « Général, vous n’êtes pas lépreux et la loi nous oblige à isoler votre femme, même si cela nous déplaît ». Alors le héros de deux guerres se leva d’un bond, mit ses bras autour de sa femme et dit : « Messieurs, vous pouvez le faire, mais aussi longtemps que j’aurai des forces et de l’argent, je veux cheminer à ses côtés. Et si mes jambes sont trop faibles pour marcher, j’avancerai sur les mains et les genoux. Je l’ai prise lorsqu’elle était une fiancée rayonnante et j’ai promis d’être avec elle dans les bons et les mauvais jours. Je l’aime et je ne veux pas que vous l’éloigniez de moi aussi longtemps que je puis la maintenir à mes côtés ».
Notre temps a besoin d’exemples de ce genre.
Alfred Kuen
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Lecture proposée : 1ère lettre de Jean, chapitre 4, versets 7 à 11.