Il fallait bien faire une fête et nous réjouir…
Luc 15.32
De la fête du haricot à celle de la choucroute en passant par l’asperge, la carotte et autres spécialités locales, on a l’impression que la France entière est en fête. Sans compter les fêtes nationales, les fêtes religieuses, les privées, les associatives, les fêtes de rue, de quartier, ou celles qu’on organise à grande échelle, via Internet.
Pour les uns, il y a trop de fêtes, pour les autres pas assez.
Dans l’Ancien Testament, la Bible nous parle des fêtes nombreuses qui rythmaient la vie du peuple juif ; dans le Nouveau Testament aussi il est question de repas de noces, d’invitations, de réjouissances. Jésus a été souvent présent à ces manifestations de convivialité.
Dieu nous a créés en tant qu’êtres de relation. La Bible nous parle de vie abondante, Jésus nous promet une joie parfaite. Cela a un air de fête. Il a comparé le Royaume de Dieu à un repas de noces.
Cette attirance pour la fête est inscrite en nous. Sans doute les fêtes sont-elles souvent vécues pour oublier la solitude, pour s’étourdir, pour se prouver l’appartenance à un réseau humain. Mais elles peuvent aussi être le rappel de cette fête que le père a organisée pour le retour de son fils prodigue1 et la préfiguration de la vie éternelle2.
Avez-vous accepté l’invitation de Dieu au “repas de noces” ou avez-vous trouvé de bonnes raisons pour la décliner ?
Elfriede Eugène
1 Luc 15.22-24 2 voir la Lecture proposée
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Lecture proposée : Livre de l’Apocalypse, chapitre 19, versets 5 à 9.