Les pères ne seront pas mis à mort pour les fils, les fils ne seront pas mis à mort pour les pères ; chacun sera mis à mort pour son propre péché.
Deutéronome 24.16
Dans l’Ancien Testament, la loi de Dieu stipule que chacun assume la responsabilité de ses fautes. Quoique liés par le sang, les pères n’avaient pas à mourir pour les fautes des fils, et les fils pour celles des pères. Impartiale, la justice se devait d’éviter tout amalgame malheureux. Un même nom ne signifiait pas une même identité. La proximité n’a pas valeur de complicité.
Une seule exception dans l’histoire sera faite à la règle. Alors que nous étions passibles de mort à cause de nos fautes, le Père céleste chargera Son Fils unique, Jésus, de mourir à notre place. Innocent juste, Jésus se fera le substitut de nos péchés. La loi n’avait rien à lui reprocher. Il sera pourtant mis au rang des coupables, puis exécuté. La condamnation qui pesait sur nous a été mise sur lui… si bien, dit l’apôtre1, qu’aucune condamnation ne subsiste pour ceux qui ont foi en la valeur de sa mort pour eux. La loi interdisait à des proches de mourir l’un pour l’autre. Jésus, quant à lui, n’est pas mort pour des amis, mais pour des ennemis.
Y a-t-il grâce plus merveilleuse que celle-ci ?
Gilles Georgel
1 Romains 3.24
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Lecture proposée : Livre du prophète Ésaïe, chapitre 53, versets 4 à 6.