Christ a apaisé la colère de Dieu contre nous en s’offrant pour nos péchés
1 Jean 2.2
L’anthropologue René Girard explique les sacrifices humains des sociétés antiques par le besoin d’un bouc émissaire innocent. La victime se substituait à un peuple coupable pour calmer la colère des dieux.1
Curieusement, dans l’esprit religieux populaire, on ne cherche pas à traiter la cause de la colère de Dieu, le péché. On veut seulement agir sur ses effets, le jugement !
L’Évangile, quant à lui, ne nous cache pas le grand drame de l’humanité : la créature humaine a osé se substituer au créateur divin comme autorité suprême en ce monde. La Bible parle bel et bien de la colère de Dieu face à cette attitude. Par exemple : Dieu manifeste sa colère contre les hommes qui ne l’honorent pas et ne respectent pas sa volonté. Ils étouffent ainsi malhonnêtement la vérité.2
Mais, quelle grâce, le Dieu offensé et bafoué a lui aussi opéré une substitution incroyable : c’est Jésus-Christ, son Fils, qui a pris notre place de coupable sur la croix ! Il offre ainsi le pardon à tous.
Vraiment à tous les hommes, même les plus mauvais ? Oui, à tous ceux qui se repentent de leurs péchés, s’en détournent et mettent leur confiance dans leur Substitut. C’est la seule manière efficace de traiter à la fois la cause et les effets de la colère de Dieu !
Claude Schneider
1 d’après un article de L’Histoire n° 290 2 Romains 1.18
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Lecture proposée : 1ère lettre aux Corinthiens, chapitre 15, versets 1 à 3.