Jean Sébastien Bach et Louis Marchand

Qui est semblable à l’Éternel, notre Dieu ?
Psaume 113.5

J-S Bach

Lors d’un voyage dans la région de Dresde, Louis Marchand, un brillant musicien français qui avait joué à la cour de Versailles, cherchait des musiciens allemands prêts à se mesurer à lui. L’homme ne manquait pas de talent. Personne n’était prêt à relever le défi quoique l’aplomb et la prétention du Français en agacèrent plus d’un, surtout que l’on considérait que l’honneur national était en jeu.
On pria Jean Sébastien Bach, dont la renommée n’avait pas encore franchi les frontières, de relever ce défi. Devant l’insistance de ses pairs, il finit par se laisser convaincre. Une date et un lieu furent fixés pour le “duel”. Mais Marchand ne parut pas au rendez-vous. Il avait quitté précipitamment Dresde après être allé, incognito, écouter Bach improviser. Tant de maîtrise et de virtuosité ne lui laissaient aucun doute sur la supériorité du musicien allemand. On se gaussa fort de Marchand qui avait lancé le défi ce qui déplut à Jean Sébastien Bach : à plus d’une reprise il interpréta les œuvres du Français se plaisant à en souligner la valeur.
Quel enseignement pour nous ?
On peut se croire très fort… jusqu’à ce qu’on se compare à Jésus, le Fils de l’homme ; alors notre suffisance… et notre insuffisance éclatent au grand jour.
Mais il n’est pas dans la nature du Fils de Dieu d’accabler qui que ce soit, bien au contraire, il veut nous élever.

Claude Siefert

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Lecture proposée : Psaume 113.

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