La maison fut remplie de l’odeur du parfum.
Jean 12.3
Cette humble fleur en grappes, étoilée et blanche, se rencontre dans les sous-bois ou au bord des chemins forestiers. Son existence s’écoule banalement, méconnue au milieu d’autres plantes. Ses racines et ses tiges contiennent en abondance une substance odoriférante, la coumarine. L’aspérule n’est pas particulièrement parfumée, mais lorsqu’elle sèche, elle répand un doux arôme : ce qui lui a valu d’être qualifiée d’odorante.
Ne fait-elle pas penser à ces personnes, qui durant leur vie, passent le plus souvent inaperçues ? Mais voilà que, leur vie achevée, elles répandent un parfum bienfaisant. Elles avaient accompli silencieusement leurs devoirs et leur entourage ne se doutait pas de ce qu’elles étaient pour eux. Maintenant qu’elles ne sont plus, on pense à leur piété, à leur foi, à leur amour pratique. Où donc puisaient-elles cette paix, cette bonté, cette générosité ? Elles aimaient lire la Bible : voilà où elles puisaient leur bonheur.
Marie, en versant le parfum sur la tête de Jésus, a non seulement embaumé la maison, mais le Seigneur lui a adressé cette magnifique promesse : partout, dans le monde entier… on racontera son geste en souvenir d’elle. La piété du fidèle croyant laissera toujours un doux parfum.
Le mien persistera-t-il au-delà de ma mort ?
Charles Rick
_______________
Lecture proposée : Évangile selon Jean, chapitre 12, versets 3 à 8.