Fleurs des champs
Salomon même dans toute sa gloire, n’a pas été vêtu comme l’un d’eux.
Matthieu 6.29
Gamine, j’aimais me promener derrière chez nous à travers les prés, juste avant la fenaison. Les hautes graminées mûres brillaient au soleil et se balançaient souples sous le vent parmi les marguerites et les coquelicots. Cette beauté était si émouvante que je m’en souviens encore aujourd’hui avec beaucoup d’acuité.
Un tel déploiement de couleurs et de lumière pour des fleurs qui, quelques jours plus tard, n’existaient plus !
Jésus, lorsqu’il était sur terre, a donné une fleur des champs en exemple : le lis. Il en a vanté la beauté qui surpasse en éclat les somptueux vêtements royaux du grand et renommé roi Salomon.
Cette herbe des champs vit un jour et est jetée au four le lendemain, pourtant elle est ainsi revêtue de beauté par Dieu même. Et Jésus de poursuivre : si Dieu revêt ainsi une herbe éphémère à combien plus forte raison ne s’intéresse-t-il pas à nous ses créatures !
Lui, le Créateur, prend soin de nous et nous invite à nous souvenir de sa sollicitude chaque fois que nous passons à côté des fleurs, qu’elles soient des champs ou des jardins. Jésus a ajouté que Dieu s’intéressait à notre nourriture et à nos vêtements, mais qu’il y avait beaucoup plus important que cela : la recherche de son Royaume.
Dorénavant, chaque fois que nous admirons une fleur, pensons à Jésus et réjouissons-nous de ce qu’il ait ouvert pour nous le chemin qui mène au Père… Et ce chemin, empruntons-le !
Elfriede Eugène
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Lecture proposée : Évangile selon Matthieu, chapitre 6, versets 24 à 34.
Ce texte peut être écouté ici :
Selon un site Internet dont je donne le lien ci-dessous, le lys des champs dont parle Jésus ne serait ni le vrai lys, ni le muguet (lys de la vallée -« lily of the valley »)mais soit l’amaryllis jaune (une sorte de grand crocus/safran), soit la tulipe. La photo jointe au présent texte ne serait donc pas appropriée bien qu’elle soit très jolie.
http://www.regard.eu.org/Livres.16/Botanique_biblique/08.html
« Le lis des champs » ne serait ni le lis, ni le liseron, ni le volubilis mais l’amaryllis jaune (Oporanthus luteus). En effet, cette fleur couvre des vallées entières de la terre d’Israël, elle fleurit immédiatement avant l’hiver, lorsque la plupart des autres sont fanées, ce qui a pu faire dire que Dieu en prend soin aux approches de la saison froide. Cette fleur jaune ressemble en plus grand au safran (Crocus luteus). Peut-être aussi que ce lis des champs auquel fait allusion notre Sauveur n’est autre que la tulipe, très abondante en Israël ; ses fleurs, aux coloris si riches, peuvent bien, en effet, se comparer aux vêtements des rois.