Il est comme un arbre planté près d’un cours d’eau…
Psaume 1.3
Connaissez-vous l’histoire incroyable de l’Arbre du Ténéré ? Le désert du Ténéré est une enclave grande comme les 4/5 de la France, en plein Sahara, au Niger. Cet arbre (un acacia raddiana ou acacia tortilis) était le seul arbre présent dans cet immense désert à 400 km à la ronde. Et représenté même sur des cartes au 1/4 000 000 ! Hélas, en 1973, un camionneur, sans doute ivre, n’a pas pu l’éviter. Les restes de l’arbre sont exposés au Musée National de Niamey.
Comment une graine a-t-elle pu germer dans ce sol aride et donner naissance à cet arbre célèbre et vénéré ? En creusant à sa racine, jusqu’à 33 mètres de profondeur, on a découvert le lit d’un fleuve traversant jadis le Ténéré. On a remplacé l’arbre par une sculpture métallique, qui ressemblerait plutôt à un portemanteau.
Cette anecdote a de quoi nous instruire. La Bible compare souvent l’homme qui cultive des relations étroites avec son Dieu à un arbre plongeant ses racines jusqu’au courant d’eau. Il ne voit pas venir la chaleur et son feuillage reste verdoyant… il ne cesse de porter du fruit.1
Ce qui avait permis à cet acacia de survivre, ce sont ses racines plongeant en profondeur dans le courant d’eau souterrain. Si, comme le fut cet acacia, notre vie doit pouvoir servir de poteau indicateur aux voyageurs égarés, il nous faut puiser l’eau de la Vie, la Parole de Dieu. Elle reste accessible, même dans les temps de sécheresse.
Charles Rick
1 Jérémie 17.7-8
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Lecture proposée : Psaume 1.