Ils discourent, ils parlent avec arrogance ; tous ceux qui font le mal se glorifient.
Psaume 94.4
Discourir, parler avec arrogance. Ils s’y connaissent ceux qui veulent renverser les règles même les plus anciennes, pour imposer une nouvelle morale… sans Dieu. Comme si la créature pouvait impunément tourner le dos à son Créateur, vivre comme s’il n’existait pas et même le proclamer comme un défi. On connaît le résultat : c’est un monde sans amour vrai, sans pitié en même temps que sans loi.
C’est à de tels orgueilleux que s’adresse l’auteur du psaume avec ce jugement sans réplique : Prenez-y garde, hommes stupides ! Insensés… ! De fait, ceux qu’il apostrophe n’allaient pas jusqu’à prétendre que Dieu n’existe pas. Mais ils pensaient qu’il ne peut ni entendre ni voir, ou bien qu’il est trop bon pour punir, trop lointain pour s’occuper des hommes ! Et, pour comble, ils s’en glorifiaient !
La réponse vient sous forme de question : Celui qui a planté l’oreille n’entendrait-il pas ? Celui qui a formé l’œil ne verrait-il pas… ? Oui, il faut être bien sot pour penser que la créature soit mieux dotée que le Créateur, plus intelligent que Celui qui a conçu l’Univers !
Quand serez-vous sages ? demande l’auteur du psaume. Le commencement de la sagesse, c’est craindre Dieu, admettre qu’Il n’ignore aucune de nos paroles ni de nos actes. C’est comprendre que nous aurons à rendre compte devant lui, de chacun d’eux. Et c’est Le chercher humblement de tout son cœur.
Richard Doulière
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Lecture proposée : Psaume 94, versets 1 à 11.