Comme un homme que sa mère console, ainsi moi, je vous consolerai.
Ésaïe 66.13
Les fêtes des mères et des pères occupent une place importante dans notre société, et ce à plusieurs titres… Ce qui nous vient immédiatement à l’esprit, c’est l’attente de la reconnaissance des enfants à leurs parents.
Et si pour une fois, nous considérions ces deux fêtes d’un autre point de vue.
Nous avons vécu, mon mari et moi, le privilège, la responsabilité, parfois la charge d’être parents. Que de moments de bonheur, que de sentiments d’amour, de compassion, de dévouement liés à cette charge ! Quelle que soit l’évolution de nos enfants, nous gardons ce cœur de mère et de père pour eux. Ce qui les touche nous touche.
Dieu a conçu la transmission de la vie sur cette terre en instituant le couple dès la genèse et leur a demandé d’être des “passeurs de vie”. Dans l’absolu, il aurait pu instituer une autre manière de multiplier la vie sur terre. Jésus n’a-t-il pas dit : De ces pierres, Dieu peut susciter des enfants à Abraham ?1
En donnant aux parents de vivre cette expérience de père et de mère, Dieu nous fait toucher du doigt qui il est, Lui.
Si nous, humains, savons aimer, nous préoccuper de nos enfants à combien plus forte raison pouvons-nous être certains que Dieu se soucie de nous. En toutes circonstances, il nous aime et nous accueille. Revenons à lui, quels que soient les chemins que nous avons empruntés jusqu’ici.
Elfriede Eugène
1 Luc 3.8
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Lecture proposée : Évangile selon Luc, chapitre 11, versets 5 à 13.