Sollicités, pourtant inutiles

Ainsi mes bien-aimés, comme vous avez toujours obéi, travaillez à votre salut avec crainte et tremblement.
Philippiens 2.12

Nous avons parfois l’impression que Dieu ne nous accorde pas ce que nous avons demandé. C’est que nous n’avons peut-être pas tout considéré. À ce sujet, voici ce que dit la sagesse malgache : « J’ai demandé à Dieu une fleur ; Il m’a donné un cactus. Je lui ai demandé un papillon ; Il m’a donné une chenille. Mais le cactus a donné une fleur et la chenille s’est muée en papillon. »
La fleur était dans le cactus et le papillon dans la chenille. La sagesse divine offre rarement les choses toutes faites. Tout ce qu’il donne doit prendre le temps de la maturation ou conduire à produire la nôtre. On peut aussi dire sans craindre de se tromper qu’il fait tout, mais rien sans nous.
Ainsi nous accorde-t-il son salut, mais il nous appartient de le travailler comme on travaille la terre pour qu’elle porte ses fruits. N’est-il pas exaltant de se trouver ainsi collaborateurs de Dieu ?
Il nous fait donc confiance. N’est-ce pas un honneur inimaginable ?
Il nous l’accorde effectivement, mais dans la mesure où nous nous en reconnaissons indignes et incapables ; et qu’après avoir fait tout ce qui nous était ordonné, nous disions : Nous sommes des serviteurs inutiles1.

Richard Doulière

1 Luc 17.10

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Lecture proposée : Lettre aux Philippiens, chapitre 2, versets 12 à 16.

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