Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voudrez, vous l’obtiendrez.
Jean 15.7
August Hermann Francke, très connu en son temps (17ème siècle) pour sa foi, a fondé plusieurs orphelinats. Il n’a jamais lancé d’appels financiers. Mais, en réponse à ses prières et à sa confiance en Dieu, il s’attendait à recevoir, selon les besoins, les sommes nécessaires pour réaliser ses projets. Avec cela, il restait dans une parfaite paix, même sans avoir un sou d’avance. Son espérance se fondait sur le Dieu vivant à qui seul il exposait ses besoins.
Un jour, de retour chez lui, un responsable de chantier l’attend pour encaisser le paiement de ses travaux.
– Vous avez reçu quelque chose ? demande-t-il à Francke.
– Non, mais je m’attends à Dieu.
À peine a-t-il fini de parler, qu’arrive un étudiant lui remettant un don anonyme de 30 thalers. Francke retourne auprès du créancier et lui demande :
– Combien vous dois-je ?
– 30 thalers.
– Je ne vous dois pas plus ?
– Non.
– Eh bien, les voilà !
Les deux hommes, perplexes, ne purent que s’émerveiller, en y voyant le doigt de Dieu.
Bel exemple d’exaucement de prière en réponse à une foi très simple. Ce que Francke a expérimenté au 17ème siècle reste vrai et possible de nos jours.
Charles Rick
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Lecture proposée : Psaume 91, versets 14 à 16.