En effet, si quelqu’un écoute la Parole et ne la met pas en pratique, il est semblable à un homme qui regarde dans un miroir son visage naturel et qui, après s’être regardé, oublie aussitôt comment il était.
Jacques 1.23
« Je peux me regarder dans la glace sans honte ! » déclara un coureur cycliste soupçonné de dopage, à l’issue de sa garde à vue. Il voulait signifier par là que, face à sa conscience, il n’avait à rougir de rien. L’image de lui-même que lui renvoyait son miroir était celle de quelqu’un de propre.
Le miroir en principe ne triche pas. Il nous renvoie le juste portrait de ce que nous sommes. Il existe cependant des miroirs déformants. Certes, devant eux, nous nous reconnaissons toujours. Mais les images qu’ils nous donnent ne sont plus exactes. Nous rions en regardant les effets que produit sur nous ce type de miroir.
Le miroir de notre conscience n’est-il pas déformant chez beaucoup d’entre nous ? Nous savons que nous avons tels travers, que nous avons commis telle faute. Mais nous nous y accommodons. Après tout, nous ne sommes pas pires que les autres.
Un seul miroir reflète sans concession l’image exacte de notre être : la Parole de Dieu. Qui s’examine en la lisant ne rit plus. Il ne peut que reconnaître le triste état moral de son cœur.
Mais Dieu ne veut pas nous laisser là. Il veut nous transformer pour nous donner une nouvelle image de nous-mêmes : celle de l’enfant de Dieu, pardonné et adopté par Jésus-Christ.
Que voyez-vous lorsque vous vous regardez dans la glace ?
Gilles Georgel
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Lecture proposée : Livre du prophète Ézéchiel, chapitre 33, versets 30 à 33.