Jésus, debout, s’écria : « Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi et qu’il boive. Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de lui… »
Jean 7.37-38
L’été 1976 ! Ceux qui l’ont vécu s’en souviendront plus que de toutes les autres périodes de sécheresse. Sa simple perspective réveille en plusieurs des souvenirs douloureux.
Entre avril et juillet, il tombe seulement 10 % des pluies habituellement mesurées. Et la sécheresse va durer jusqu’à la mi-août ! Le bétail manque de fourrage, les prix des fruits et légumes s’envolent, et la production d’électricité d’origine hydraulique chute de 30 %. La liste ne s’arrête pas là…
Le gouvernement français en fait alors un “problème prioritaire”. Un exceptionnel “impôt sécheresse” est levé, l’armée va prêter main-forte aux exploitants.
La sécheresse est telle que plusieurs se tournent vers la prière. L’évêque de Coutances y appelle : « Dieu à qui nous devons de naître, nous dépendons de toi en toute chose, accorde-nous les pluies dont nous avons besoin, afin qu’étant rassurés pour les fruits de la terre, nous puissions mieux rechercher les biens d’éternité. »
Ne vivons-nous pas aujourd’hui une sécheresse plus grande encore dans notre société ? La sécheresse spirituelle, un manque profond et dramatique de relation avec notre Créateur, lui qui est la vie.
Pourtant l’eau est disponible. Jésus offre de rafraîchir et d’inonder de son Esprit la vie de celui qui se tourne vers lui. Alors, demandons-le-lui !
Albert Lentz
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Lecture proposée : Évangile selon Jean, chapitre 7, versets 37 à 42.