Quand Dieu semble vaincu

Et quel est le dieu qui vous délivrera de ma main ?
Daniel 3.15

Trois jeunes gens sont dans la tourmente : ils ont refusé de se prosterner devant la statue érigée en l’honneur de l’empereur1. Suivre le Dieu des Juifs expose les amis de Daniel au monstre de la haine anti-Dieu.
Notez l’apparente puissance de l’État. Nous sortons d’une longue histoire influencée par la foi chrétienne, et oublions parfois que l’État serviteur est un fruit de cette foi. Quand elle fait défaut, la bête totalitaire redresse la tête. C’était le cas dans la Babylone d’alors, et c’est ce qui se construit autour de nous aujourd’hui. La menace se resserre comme un étau autour de ces Juifs. La délation a vite fait de fermer le piège. Qui peut vraiment résister à l’État ?
Notez aussi l’apparente faiblesse de Dieu. Le défi est lancé et un choix impossible se pose à ces croyants. Comment résister ? Comme tant de fois, la fidélité passée et habituelle2 prépare la fidélité future. Alors, ils disent une chose terrible : « Même si Dieu ne le fait pas… » Dieu pourrait-il ne pas agir ? Sa faiblesse apparente fait railler l’ennemi.
À qui le dernier mot ? Le poète répond très justement :
« Il s’habille si curieusement d’absence,
Comme s’il n’y a pas de Dieu.
On le voit le moins quand toutes les puissances
Du mal se pavanent devant nos yeux.
Béni celui à qui il est donné
L’instinct de voir
Que Dieu est bien dans la mêlée
Quand nul ne peut le voir. »
Malgré les apparences, Dieu règne encore !

Egbert Egberts

1 voir la Lecture proposée           2 Daniel 1.9 et 2.18

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Lecture proposée : Livre du prophète Daniel, chapitre 3, versets 1 à 30.

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