Pourquoi, pourquoi ?

Celui qui conteste avec Dieu, a-t-il quelque chose à répondre ?
Job 40.2

Quand « Le hasard et la nécessité » sortit en 1970, cet ouvrage eut un écho considérable. L’auteur, le célèbre biologiste prix Nobel de médecine Jacques Monod, concluait par cette terrible affirmation : « L’Ancienne Alliance est rompue, l’homme sait enfin qu’il est seul dans l’immensité indifférente de l’Univers d’où il a émergé par hasard. Non plus que son destin, son devoir n’est écrit nulle part. »
Quelle formidable prétention que celle de nier l’existence de Dieu et de proclamer vaine toute croyance religieuse ! Mais en quoi la science peut-elle répondre aux grandes questions qui de tout temps ont assailli les hommes ? Hubert Curien, ancien ministre de la Recherche, confia que, sur son lit de mort, les derniers mots de Jacques Monod furent : « Pourquoi, pourquoi ? » Face à la mort, le grand chercheur était incapable de répondre à toutes les questions qui travaillaient son cœur…
L’orgueil peut amener le penseur le plus brillant à nier ce que son intelligence ne peut appréhender, à ne croire que ce qu’elle peut concevoir. Croire en Dieu suppose être dans une attitude d’humilité et avoir conscience de ses propres limites. C’est aussi admettre que l’Univers et celui qui l’a créé nous dépassent infiniment. C’est croire enfin que l’homme n’est pas le fruit du hasard, mais de la volonté bienveillante d’un Dieu qui l’aime et veut sceller une alliance avec lui.

Bernard Grebille

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Lecture proposée : Livre de Job, chapitre 37, versets 19 à 24.

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