Mes pas sont fermes dans tes voies, mes pieds ne chancellent pas.
Psaume 17.5
Avez-vous déjà observé les gens déambuler dans la salle des pas perdus d’une gare ? Combien de pas se perdent à aller d’un guichet à l’autre, à tourner en rond pour passer le temps ! Car en général on ne s’installe pas : on cherche quelqu’un qu’on aime, on scrute le tableau d’arrivée des trains, on s’impatiente en regardant les heures passer à la grande horloge. D’autres, distraits, ont perdu de vue la personne qui les accompagnait et cherchent éperdument à la retrouver dans la foule.
Maxime Le Forestier chante :
“Tous mes cents pas mis bout à bout,
J’aurais changé cent fois de décor […]
Me dis pas qu’ils s’envolent,
Me dis pas qu’on les vole,
Tous ces petits pas qui passent le temps,
Et qu’on les vend pour faire le décor,
Dans les squares, les couloirs, les aéroports.
Me dis pas qu’ils sont morts…”
Que de temps perdu aussi, d’attentes angoissantes, d’espoirs déçus dans la salle des pas perdus d’un tribunal !
Dernièrement un jeune prédicateur parlait, lui aussi, des « pas perdus ». Non des pas dans une salle, mais d’hommes ou de femmes, de ceux ou celles qui ne sont « plus » perdus, car ils ont trouvé le salut en Jésus.
Faites-vous partie de ces « pas perdus »-là ? Savez-vous où vous allez ? Ou continuez-vous de tourner en rond, de marcher sans but en attendant que… ?
Avec Jésus, nous n’allons plus à notre perte. Il nous emmène, Lui, sur des chemins sûrs à travers les circonstances de la vie.
Danièle Delépine
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Lecture proposée : Psaume 17, versets 1 à 7.