Comme Jésus approchait de Jéricho, un aveugle était assis au bord du chemin, en train de mendier.
Luc 18.35
À la une du journal, je lis : « Laissés au bord du chemin ». Je me demande de qui il s’agit. Piquée par la curiosité, je découvre, dans l’article en page intérieure : « Plus de 500 salariés de l’entreprise X sont laissés au bord du chemin, sans autre proposition de réinsertion. » Les pauvres, me dis-je. Et il n’y en a pas que 500 ! Cela arrive régulièrement un peu partout. Le constat est là : lorsqu’on ne sait pas comment aider certaines personnes, on les laisse de côté, au bord du chemin. Comment peuvent-elles alors s’en sortir ? D’où leur viendra un secours ? Logiquement, c’est le désespoir, la révolte ou le laisser-aller…
Mais l’aveugle que Jésus a croisé sur le chemin ne va pas en rester là. Lui, il espère vivement qu’avec Jésus vient le changement. Il s’attend à lui et n’a pas peur de l’appeler avec insistance. Pour cela, il a dû reconnaître sa position, sa misère et, de plus, croire que Jésus est le Sauveur.
Pour vous aussi, si vous êtes au bord du chemin et désespéré, une main vous est tendue. Celle de Jésus-Christ. Il désire changer votre vie et vous redonner la valeur que vous avez aux yeux de Dieu. N’ayez pas peur de l’appeler à votre secours.
Martine Fleck
_________________
Lecture proposée : Évangile selon Luc, chapitre 18, versets 35 à 43.