Une petite visite


Apocalypse 3.20

Voici je me tiens à la porte et je frappe… À l’époque où il n’y avait pas encore de téléphone dans les maisons, il n’était pas rare que le dimanche, on frappe à la porte… C’était la surprise et la joie d’une visite inattendue.
J’aimais beaucoup ; cela rompait avec le prévisible du quotidien.
En été, il nous arrivait parfois de “louper” une de ces visites parce que nous n’avions pas entendu frapper : nous étions au verger à l’ombre du cerisier ! Quelle déception alors !
Des décennies plus tard, en région parisienne, j’appréciais toujours les visites inopinées d’un couple pastoral. Les visites, pour moi, sont restées synonymes de surprise et de temps de joie partagée.
Une personne qui venait de temps à autre au culte dans notre église, me dit un jour : – Je suis venue faire une petite visite au Bon Dieu.
Dieu attendrait-il et aimerait-il nos visites inopinées comme moi j’aime celles de mes amis ?
Dans le verset ci-dessus, c’est l’inverse. C’est le Seigneur Jésus qui se tient à notre porte et qui frappe, pas seulement pour une petite visite, mais pour le partage d’un repas. La fin du verset nous montre qu’il ne force pas la porte : Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui et lui avec moi.
Jésus n’est pas un intrus qui nous impose sa présence. Le repas partagé nous parle d’amitié, d’intimité, de joie.
Ouvrir la porte à Jésus : il vaut la peine de vous demander ce que cela peut représenter concrètement dans votre vie.

Elfriede Eugène

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Lecture proposée : Évangile selon Luc, chapitre 22, versets 14 à 20.

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