La vraie sagesse

Le commencement de la sagesse, c’est la crainte de l’Éternel.
Proverbes 9.10

La France fait encore exception par la place donnée à la philosophie en classe de terminale. Mais nos lycéens y découvrent-ils la véritable sagesse ? Non, si l’on en juge par la quête de spirituel qui s’étend, particulièrement au sein de la jeune génération. Vers qui ou vers quoi cette quête s’oriente-t-elle ? Et, surtout, vers quoi devrait-elle s’orienter ?
Le philosophe Simon Perrier dit qu’« elle est liée à une demande de sens, de repères », qu’elle est « le signe du besoin pour chacun d’avoir une vie de l’esprit où l’on peut juger du vrai et du faux, du bien et du mal, du beau et du laid ». D’accord avec lui, le chrétien sait que cette quête ne devrait s’adresser qu’au Créateur et à Jésus-Christ qui est venu Le révéler, ainsi qu’au livre qui Lui rend témoignage.
Or, souvent même au sein des églises, existe la tendance à négliger cette double source de connaissance du sens et des repères en faveur d’une forme de spiritualité sentimentale.
L’expérience mystique prend la place de l’écoute de la volonté divine exprimée dans la Bible. Elle prend aussi la place de la volonté d’y obéir, c’est-à-dire la place de la crainte de l’Éternel. Comme si la crainte de Dieu avait cessé d’être, le commencement de la vraie sagesse, la seule voie pour discerner ce qui est vrai, bien et beau.
Il est temps de nous ressaisir et de revenir à la seule Écriture.

Richard Doulière

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Lecture proposée : Livre des Proverbes, chapitre 1er, versets 1 à 7.

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