Le Seigneur Jésus-Christ transformera notre corps humilié, en le configurant à son corps glorieux…
Philippiens 3.20-21
La victoire de Jésus sur la mort indique la nature de la résurrection. Le Seigneur ressuscité n’était pas un “cadavre ressuscité”. Nos corps ne seront pas miraculeusement reconstitués à partir des particules matérielles qui les composent actuellement.
Jésus a ressuscité trois personnes au cours de son ministère : le fils de la veuve de Naïn, la fille de Jaïrus et Lazare. Mais sa propre résurrection n’était pas une réanimation. Ressuscité, il n’était plus mortel, mais vivant à tout jamais.1 L’espérance chrétienne de la résurrection ne consiste pas seulement en la survie de l’âme. Comme Jésus le dit lui-même : « C’est bien moi ; palpez-moi et regardez ; un esprit n’a ni chair ni os, comme vous voyez que j’en ai. »2 Le Seigneur ressuscité n’était donc ni un cadavre réanimé ni un fantôme immatériel. Non, relevé d’entre les morts, il reçut une nouvelle enveloppe pour sa personnalité.
Le corps ressuscité des croyants sera comme le sien : une remarquable combinaison de continuité et de discontinuité. D’un côté, il y avait manifestement un lien entre ses deux corps. Ses mains, ses pieds portaient toujours les cicatrices, et Marie-Madeleine reconnut sa voix. Mais d’un autre côté, son corps passa au travers des bandelettes funéraires et des portes verrouillées. Il avait donc, de toute évidence, de nouveaux pouvoirs inimaginables.
Sa résurrection est les prémices de ceux qui croient en lui. Quelle gloire que Dieu offre !
François-Jean Martin
1 Apocalypse 1.18 2 Luc 24.39
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Lecture proposée : 1ère lettre aux Corinthiens, chapitre 15, versets 35 à 38.