Question de justice ?

Si nous confessons nos péchés, Dieu est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité.
1 Jean 1.9

Ceux qui, par la foi, sont devenus enfants de Dieu, ont pour objectif de vivre d’une manière agréable à Dieu. Mais on n’atteint pas l’objectif du jour au lendemain. Pas plus que le bébé ne devient adulte en quelques heures.
Il nous faut bien reconnaître qu’il y a des faux pas, voire des chutes plus ou moins douloureuses. Dieu le sait et c’est là qu’intervient à nouveau sa grâce. Il pardonne encore et encore les fautes présentes comme il l’a fait pour notre passé si nous avons cru à son amour et que nous lui avons confié notre vie.
Jean écrit que nous pardonner et nous purifier est une affaire de fidélité et de justice. Que veut-il dire ? La fidélité de Dieu est en jeu, puisqu’il l’a promis. Et c’est juste, puisque Jésus s’est chargé de nos péchés et les a portés sur la croix. Son œuvre fut complète. Il n’a pas à la recommencer. Et puisque nos péchés, d’aujourd’hui comme d’hier, ont déjà, en lui, supporté la colère du Dieu juste, il est juste qu’il ne nous les retienne pas, mais qu’il pardonne.
Mais n’est-ce pas trop simple, trop facile ? « Je pèche… peu importe, puisque Dieu pardonne encore. » Non, notre comportement n’est pas indifférent !
Et si nous raisonnons ainsi, c’est que nous n’avons rien compris de l’amour de Dieu et de son projet pour nous. Il serait d’autant plus urgent de nous en repentir.

Richard Doulière

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Lecture proposée : 1ère lettre de Jean, chap. 1, v. 5 à chap. 2, v. 2.

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