Tu as posé une limite que les eaux ne doivent point franchir.
Psaume 104.9
En visitant cette magnifique ville de Saint-Malo, j’ai été impressionné par ces énormes troncs plantés devant la digue dans le sable du rivage. L’un de mes désirs est d’être présent à la période des grandes marées pour voir, de mes yeux, ce que l’on admire sur de nombreuses cartes postales ou sets de table. À cette époque la mer se jette avec fureur contre ces remparts de bois produisant d’énormes vagues. Non seulement elles s’abattent pour se briser sur la jetée, mais, selon ce qui m’a été dit, elles peuvent atteindre les maisons proches.
En constatant que ces troncs n’étaient plantés que sur une courte distance, je me suis demandé : « Pourquoi en est-il ainsi ? » Je me suis renseigné, et la raison en est très simple. Dans le passé, à cet endroit précis, la mer entrait dans les terres et formait une sorte de petit estuaire. Les hommes ont fermé arbitrairement cette langue de mer pour gagner du terrain sur la mer. Chaque année à période régulière, la mer veut reprendre ses droits sur son ancien territoire. Elle se jette donc avec fureur sur ces obstacles artificiels.
Lorsque Dieu a créé la terre, il l’a façonnée selon son bon plaisir. Dans certains domaines, l’homme veut modifier ce qui était à l’origine, avec les conséquences que l’on connaît dans certains endroits.
Respectons la nature et les limites données par Dieu. Ne courons pas de risques inutiles. N’essayons pas de contrarier, de modifier la Création de Dieu. Notre rôle est au contraire de la protéger.
Jack Mouyon
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Lecture proposée : Livre des Proverbes, chapitre 8, versets 27 à 32.