L’Éternel […] dit : Qui est celui qui obscurcit mes desseins par des discours sans intelligence ?
Job 38.1-2
C’est Coluche – entre autres – qui affirmait : « Si Dieu existe, j’espère qu’il a une bonne excuse… » Tant d’hommes et de femmes ont un gros problème pour concilier l’évidence du grand gâchis de l’humanité avec l’existence de Dieu…
Le fils prodigue1, parti vivre sa vie dans un pays éloigné se retrouve SDF affamé, dans une grande détresse. Pourtant, il ne vocifère pas : « Si mon père existe, j’espère qu’il a une bonne excuse ! » Et pour cause ! Il avait claqué la porte de la maison paternelle de sa propre initiative. Son père n’était pas le responsable de sa misère ! Un retour humble vers ce père aimant en a été la solution !
Celui qui considère le Seigneur Jésus expirant sur la croix du calvaire n’accuse plus Dieu de la misère du monde, car il comprend les réalités suivantes :
• Nous avons congédié notre Dieu de tous les aspects de notre vie et nous en portons les conséquences.
• Pourtant, Dieu n’est pas resté indifférent à notre misère, puisqu’il a envoyé Jésus pour nous tirer de la situation qui en résulte.
• Ce faisant, le Fils de Dieu lui-même a connu la pire des injustices et les plus atroces souffrances !
• Par ce sacrifice, Dieu peut et veut pardonner aux rebelles et en faire réellement ses fils et ses filles.
• Admirable, ce Père rejeté attend avec angoisse le retour de ses enfants en rupture de Dieu !
C’est cela la grâce imméritée de Dieu. Oh, ne la méprisons pas, n’est-ce pas ?
Claude Schneider
1 Luc 15.11 et suivants
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Lecture proposée : Livre de Job, chapitre 42, versets 1 à 6.