J’ai appris à être content de l’état où je me trouve.
Philippiens 4.11
Le grand prédicateur anglais Spurgeon a raconté l’histoire d’un homme qui s’est ruiné : « J’ai commencé par un canapé ; il était trop beau pour moi ! Mes vieilles chaises et ma table détonnaient à côté de lui ; j’en ai donc acheté des neuves. Il fallait ensuite remplacer les rideaux. Nous avons vendu les meubles des autres pièces et acheté un mobilier qui s’accordait avec celui du salon. Nous nous sommes rendu compte ensuite que notre maison n’était pas suffisamment belle. Nous avons donc déménagé dans une autre. Et maintenant, me voici ruiné ! »
Ce n’est pas le canapé qui a ruiné cet homme, mais son insatisfaction, sa convoitise. Il ne s’est pas contenté de ce qu’il avait : « Ah ! si j’avais… Ah ! si seulement j’avais comme lui… »
Acan1 a convoité et volé un beau manteau et un lingot d’or. Cette convoitise lui a coûté la vie. Le roi Achab a convoité la vigne d’un pauvre refusant de la lui céder et il est mort à la suite de sa conduite criminelle. On pourrait multiplier les exemples cités dans les Écritures : Caïn, Rachel, Absalom, Marie et Aaron…
La convoitise, lorsqu’elle a conçu, enfante le péché, et le péché, parvenu à son terme, engendre la mort.2
L’homme va parfois jusqu’à convoiter d’être à la place de son Créateur !
Que Dieu nous délivre et nous préserve de la convoitise !
Charles Rick
1 Josué 7.21 2 Jacques 1.14-15
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Lecture proposée : Lettre aux Philippiens, chapitre 4, versets 10 à 13.