Dans les derniers jours, des moqueurs viendront… Ils tourneront votre foi en ridicule…
2 Pierre 3.3
Nous assistons ces dernières années à une profusion de manifestations se disant artistiques et qui s’en prennent violemment à la foi chrétienne et à ses symboles les plus sacrés. Une pièce de théâtre intitulée « Sur le concept du visage du fils de Dieu » a défrayé la chronique en 2011, le visage du Christ y étant souillé. Ailleurs une exposition présentait un crucifix plongé dans de l’urine… Face à ces provocations, les réactions parfois maladroites de quelques chrétiens furent bien sûr vivement critiquées comme preuve d’un obscurantisme et d’une intolérance anachroniques. La réaction modérée de la Conférence des évêques de France, demandant « une liberté d’expression respectueuse du sacré », fut aussi brocardée. « Dans un État laïc, la liberté d’expression ne saurait en aucun cas se diviser ; celle-ci inclut notamment le droit élémentaire et inaliénable à l’irrespect, quel qu’en soit l’objet », avait alors écrit l’éditorialiste d’un quotidien régional pourtant modéré…
Banaliser le sacré et sacraliser le banal… notre société inverse l’ordre des valeurs ! Elle voue un culte à des chansons, des objets, des idoles du sport ou du spectacle. Et par ailleurs elle bafoue Dieu et son Fils, expression parfaite de son amour à notre égard…
Puissions-nous être de ceux qui défendent et respectent ce qui est sacré ! Puissions-nous honorer et craindre le vrai Dieu !
Bernard Grebille
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Lecture proposée : 2ème lettre de Pierre, chapitre 3, versets 1 à 7.