« Je me sens à l’abri »

Le salut des justes vient de l’Éternel, et il est leur forteresse aux jours de détresse.
Psaume 37.39

Pendant la Révolte des Boxers en Chine, des missionnaires, rassemblés dans une maison, n’osaient plus sortir. Ils craignaient de subir le sort de Chinois qui avaient préféré être tués plutôt que de renier leur foi. Les rumeurs parlaient de maisons incendiées avec leurs occupants.
« Ce soir-là, nous avions une réunion de prière mémorable : nous envisagions la mort loin des nôtres dans un pays étranger. Tout à coup, interrompant nos prières, quelqu’un entonna :
Tant qu’il vit, tant qu’il règne,
Mon tout-puissant ami,
Il n’est rien que mon âme craigne ;
Je me sens à l’abri.

Qu’importe la nuit sombre,
Le lion qui rugit ?
Je sais que mon Berger dans l’ombre
Me regarde et me suit ;

À toi seul je regarde
Ô Berger des brebis !
Ton cœur m’aime et ton œil me garde :
Voilà mon paradis.
« Au milieu de la tempête, témoigne l’une des missionnaires, chacun fut fortifié et retrouva la paix : nous savions que notre Berger tout-puissant nous gardait. Nous étions rassurés. Nous avons pu le louer, non seulement de nous avoir protégés, mais aussi d’avoir gardé nos cœurs dans la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence.

Alfred Kuen

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Lecture proposée : Psaume 37, versets 32 à 40.

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