[…] il a porté le péché de beaucoup et il a intercédé pour les coupables.
Ésaïe 53.12
Le jeu du « Ni oui, ni non » fait partie de mes souvenirs de colonies de vacances et de camps. On bombarde quelqu’un de questions. Il doit répondre sans utiliser les mots oui et non. Difficile de résister longtemps !
Aujourd’hui, dans nos conversations, il est un mot qu’il est par contre difficile de placer. Il s’agit du mot péché. On le remplace par des termes comme dépendance, comportement inapproprié, désordre affectif, erreur…
Pourquoi évitons-nous si soigneusement ce mot ? Il existe certes, pour beaucoup, des raisons liées à des abus divers ou à un mauvais enseignement religieux. Plus généralement, nous l’évitons parce qu’il nous renvoie à notre nature faillible et nous suggère l’idée d’un Dieu intransigeant qui ne laisse aucun péché impuni. Il est vrai que la Bible nous présente un Dieu qui ne tolère pas le péché. Mais il est aussi un Dieu qui aime le pécheur – tous les pécheurs – d’un amour si extraordinaire qu’il est venu lui-même sur terre, en la personne de Jésus, pour nous en délivrer.
Le péché est ce qui me sépare de Dieu, de mon créateur rempli d’amour, qui désire ce qu’il y a de meilleur pour moi dans la vie. Alors, osons ce mot pour déposer auprès de Lui les fardeaux qu’occasionnent nos péchés.
Elfriede Eugène
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Lecture proposée : Psaume 32.