Silence dans la tempête

L’Éternel est plein de bonté pour ceux qui ont confiance en lui, pour ceux qui se tournent vers lui. Il est bon d’attendre en silence la délivrance de l’Éternel.
Lamentations de Jérémie 3.25-26

Le silence qui m’impressionne le plus par son intensité est celui que l’on ressent en refermant sa porte un jour de tempête en Bretagne. Le vent utilise les haubans et la moindre anfractuosité, même l’oreille humaine, pour siffler un air de tempête. Le roulement des galets au retrait de la vague remplit la tête d’un grondement assourdissant. Et le claquement du rouleau qui explose en écume en se lançant à l’assaut de la plage surprend encore le Breton que je suis.
Mais parfois c’est dans mon âme que rugit la tempête. Mes oreilles sifflent au gré des rumeurs. Mes pensées grondent sous mon crâne et mon cœur défaille à la moindre alerte. Il existe une stratégie pour ces jours de tumulte intérieur. Elle consiste à rentrer au plus profond de soi-même1, à fermer sa porte pour se mettre à l’écoute de Celui qui est plein de bonté pour ceux qui ont confiance en Lui.
Sans ces tempêtes, nous risquerions de ne pas découvrir nos errements et notre fragilité. Dieu permet et provoque ces tempêtes pour que nous trouvions auprès de lui la délivrance et la sécurité. Au cœur de la tempête, optons pour le silence de l’écoute de Dieu.

Alain Monclair

1 Matthieu 6.6 ; Luc 15.17

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Lecture proposée : Lamentations de Jérémie, chapitre 3, versets 25 à 33.

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