Jésus aie pitié de nous !
Luc 17.13
Ce cri des dix lépreux est à la fois simple et salutaire, mais aussi tellement difficile à exprimer.
Cette semaine encore, quelqu’un m’écrivait en demandant : « Comment faire prendre conscience à mon ami qu’il a un problème d’alcoolisme, car il est dans le déni… ». Reconnaître son problème, c’est avoir fait la moitié du chemin vers la guérison, dit-on.
Des années durant, j’ai été aumônier de prison. J’ai vu des détenus qui n’osaient pas dire pourquoi ils étaient incarcérés. Je repense à cet homme qui, finalement, m’a avoué : « Au secours Bernard, je suis pédophile. Je ne sais pas pourquoi. Aide-moi ! ». Ou encore à celui qui avait allumé plusieurs incendies alors que son père était pompier, ou à un autre encore qui avait tué un couple alors qu’il circulait alcoolisé…
Les personnes ayant une addiction à l’alcool, à la drogue, aux médicaments, tout comme celles qui sont violentes, ou celles aussi qui sont victimes de harcèlement, d’attouchements, de viol, souvent n’osent pas verbaliser leur problème. Elles préfèrent le cacher, et se cacher.
Sachez que l’espoir est possible. Reconnaissez vos besoins et votre impossibilité à y faire face seul. Prenez la résolution de vous en ouvrir aujourd’hui à quelqu’un. Et demandez le secours à Dieu par Jésus-Christ. Il a dit : Je ne mettrais pas dehors celui qui vient à moi.1
Bernard Delépine
1 Jean 6.37
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Lecture proposée : Évangile selon Marc, chapitre 5, versets 25 à 28.