Ceux qui acceptèrent sa parole furent baptisés ; et, en ce jour-là, le nombre des disciples augmenta d’environ trois mille âmes.
Actes 2.41
« Faux, le mouvement que semblent faire les tours quand on est en bateau, fausse la brisure apparente de la rame plongée dans l’eau », écrit Augustin1. L’erreur vient des sens et de l’imagination, il faut prendre la raison pour guide, pense Descartes.
Toutefois si nous voulons enquêter sur la nature de Dieu, la raison elle-même prend conscience de ses limites et doit s’ouvrir à la foi… Pascal soutient que l’intelligence humaine doit laisser l’ordre du cœur la supplanter quand les vérités du Christ dépassent sa portée. Deux excès nous guettent, indique-t-il : « Exclure la raison, n’admettre que la raison. »2
La nature et les actes de Christ ayant une part d’inconcevable, la raison doit se soumettre aux déclarations divines. Il nous faut accepter sa parole ! Dieu se faisant homme pour sauver les hommes : voilà le plan de Dieu pour nous sauver. Le monde le considère comme une folie.3 Mais ce plan doit être pleinement reçu.
Un train qui part à côté du vôtre vous donne l’illusion que vous êtes en mouvement. Mais vous restez confiant : malgré l’apparence contraire, vous vous savez immobile… De même, confiant, acceptez que Dieu est venu en Christ pour vous sauver. « Crois et tu comprendras ; la foi précède, l’intelligence suit », précise Augustin1.
Dominique Moreau
1 Extrait de « Soliloques » 2 « Pensées » 214, 220 et 680 3 1 Corinthiens 1.27
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Lecture proposée : 1ère lettre aux Corinthiens, chapitre 2, versets 1 à 14.