Le jeu de l’oie

Oui, quand nous étions encore sans force, Christ, au temps fixé, est mort pour des impies.
Romains 5.6

Dans mon enfance, durant la mauvaise saison, nous n’avions que deux activités possibles : la lecture ou les jeux de société. Je me souviens des émotions que nous procuraient ces jeux autour de la table… Nous vivions des expériences de joies et de déceptions passionnées. La plus marquante et redoutée était provoquée par la case 31 du célèbre jeu de l’oie ! « Qui tombe dans le puits attendra qu’un autre joueur arrive à la même case pour prendre sa place », dit la règle.
Cela me fait penser au principe de substitution dont nous parle l’Évangile. Jésus-Christ nous offre la délivrance de notre condition de prisonnier dans laquelle nos péchés nous enferment. Pour sortir de cette prison, il nous faut comprendre et reconnaître que, crucifié, Jésus a subi notre châtiment. Il a pris notre place de prisonnier sur la croix pour nous rendre la liberté. Lui le Juste a payé pour nos injustices. Innocent, il a pris la place du coupable, notre place à tous…
Si le jeu de l’oie se termine à la case 63 pour la joie éphémère d’un seul gagnant, Jésus offre à tous ceux qui croient la paix éternelle. Et en ressuscitant, il démontre qu’en lui, il n’y aura pas de perdant !

Dominique Moreau

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Lecture proposée : Lettre aux Galates, chapitre 1, versets 3 à 5.

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